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Fresh news from Rwanda, Morocco, and upcoming France events
I arrived in France directly from Los Angeles in mid-May and took a train south to attend a screening of MY NEIGHBOR MY KILLER in Dieulefit, a small town of 3000 in the Drôme, organized by Intore za Dieulefit, francea local association whose main mission is to support Bisesero in Rwanda by giving cows to the community. The event which was extremely well advertised (see photo below) drew a larger crowd than the LA screening earlier that same week.
Since the beginning of the year, along with Assumpta Mugiraneza, we have been working to develop a countrywide screening series in Rwanda. In early June, we heard from Oxfam-Novib, a Dutch foundation which already partly funded the production of the film, that they were ready to support a few key test screenings. rwandaThe idea was to measure the film’s impact and to determine the best way to conduct post-screening discussions when we launch the nation-wide screenings next year.
The study was very successful, and it is already proving extremely useful for the development of our plan for the countrywide screening series – both for substantive issues and in terms of logistics. It is also a terrific opportunity to communicate and test the waters with potential partner organizations and individuals.
In addition to these test screenings, a couple of weeks ago, on July 2, the film was invited to screen at an event of the Unity Club, presided by Rwanda’s First Lady, Mrs. Jeannette Kagame. unityIn attendance for this one-day retreat were all current and past government members and their spouses. I was not present at the screening, but was told that the discussion after the film lasted for several hours and was very rich.
The reactions to the film were extremely positive. Here are a few excerpts which Assumpta collected:
“I have watched this film three times … this is the type of documentary that I dream we could make in Rwanda. Beyond the work of the filmmaker that I respect, this is a document of the utmost historical sociological and political importance for Rwanda! It is a film that MUST be shown, not just in Rwanda and in the Great Lakes Region, but far from Rwanda so that others can know what we do here.”
-Joseph Habineza, Minister of Culture
“The people we see in this film are real every day Rwandans who carry the weight of their history, but have the determination to go on living.
They recognize their own history. They do not cheat like we politicians sometimes tend to do. This documentary is of the utmost importance for the past, for the present and for the future. Our children will appreciate it better than we do. It is a singular work that should be shown to the whole Rwandan population: young, old, adult, from the countryside, from the city, educated or not… We politicians should understand the pedagogical value of this film and start using it at once. Those who fear this film, simply fear looking at themselves and looking at Rwanda like it is.”
-Jean Damascène Ntawukurirayayo, Vice President of Parliament, former Minister of Health
“This is more than a film. It is Rwandan reality as we are not used to seeing it. It really shows us Rwandans as we are.”
-Bishop John Rucyahana, President of the National Unity and Reconciliation Commission
“We have to acknowledge when we watch this film, that regular people are far ahead of us politicians. They are not afraid to speak the truth and to show their feelings.”
-Sheikh Mussa Fazil Harerimana, Minister of the Interior
COMING UP IN THE FALL
There will be more screenings of MY NEIGHBOR MY KILLER in France, at the Mémorial de la Shoah in Paris on October 6 and the Rendez-vous de l’Histoire de Blois (Oct. 13 to 17). Also, the French edition of the DVD should be available in early October.
TEACHING IN MOROCCO
In other news, I spent most of June coaching nine film master students at the Ecole Supérieure des Arts Visuels de Marrakech in Morocco. moroccoI supported them during the writing of their documentary film projects. I had taught one or two-day classes before but had never spent this much time with the same students. It was energizing and I’m proud of having been given the opportunity to work with these talented students who represent the next generation of Moroccan filmmakers. I have great faith that several of these films will get made.
And ICE PEOPLE…
… It was shown at the International Polar Year Conference and at the Cinematheque in Oslo in June.
* * *
To schedule a screening of MY NEIGHBOR MY KILLER, any other film in the Series or ICE PEOPLE, please contact us at anneaghionfilms@gmail.com
Je suis arrivée en France de Los Angeles à la mi-mai et j’ai tout de suite pris le train pour me rendre à une projection de MON VOISIN MON TUEUR à Dieulefit, une petite ville de 3000 habitants. La journée était organisée par l’association Intore za Dieulefit dont la mission principale est de soutenir la Commune de Bisesero au Rwanda en leur donnant des vaches. La projection était tellement bien annoncée (voir la photo ci dessous) qu’il y a eu plus de monde qu’il n’y en avait eu à Los Angeles quelques jours plus tôt.Depuis le début de l’année, Assumpta Mugiraneza et moi travaillons pour mettre en place une série de projections à travers le Rwanda. Début juin, nous avons eu des nouvelles de Oxfam-Novib, une fondation néerlandaise qui a déjà financé en partie la production du film, nous informant qu’ils étaient prêts à soutenir quelques projections test. L’idée était de mesurer l’impact du film et de déterminer la meilleure façon de conduire les discussions après les projections lorsque nous lancerons le programme au niveau national.
L’étude a été très concluante, et les données que nous avons récupérées s’avèrent déjà extrêmement utiles pour l’élaboration de la série, à la fois au niveau du fond et de la logistique. C’est également une formidable occasion de communiquer et de tester les partenariats possibles avec d’autres associations et individus.
Outre ces projections, il y a environ deux semaines, le 2 juillet, le film a été projeté lors d’un évènement du Unity Club, présidé par la première dame, Madame Jeannette Kagamé. Tous les membres du gouvernement actuel et leurs époux/ses étaient présents, ainsi que bon nombre des membres des gouvernements précédents. Je n’étais pas là, mais il m’a été rapporté que la discussion qui a suivi la projection a duré plusieurs heures et a été très riche.
Les réactions au film ont été extrêmement positives. En voici quelques échantillons qu’Assumpta a récoltés:
“J’ai regardé ce film trois fois … et c’est le type de documentaire que je rêve de voir réaliser au Rwanda. Au-delà du travail de cinéaste que je respecte, il s’agit d’un véritable document d’histoire, de sociologie et de politique rwandaise! C’est un film à montrer absolument, au Rwanda, dans la région, et même loin du Rwanda afin que les autres sachent ce qui se fait chez nous.”
-Joseph Habineza, Ministre de la Culture
“Les gens que l’on voit [dans ce film] sont de véritables Rwandais, dans leur vie au quotidien avec le poids de leur histoire, mais aussi la détermination de continuer à vivre, malgré tout. Ils reconnaissent leur histoire, ils ne trichent pas, comme nous autres politiciens avons souvent tendance à le faire.
C’est un documentaire qui est de grande importance tant pour le passé, le présent que pour l’avenir. Nos enfants l’apprécieront surement mieux que nous. Il s’agit d’un travail, d’un regard singulier qui devrait etre montré à toute la population rwandaise : jeunes, vieux, adultes, de campagne, de ville, instruite ou pas… En tout cas, le politique devrait comprendre la portée pédagogique de ce film et s’en saisir au plus vite.
Avoir des craintes sur ce documentaire, c’est avoir peur de se regarder, de regarder le Rwanda tel qu’il est.”
-Jean Damascène Ntawukurirayayo, Vice Président du Parlement, ancien Ministre de la Santé
“C’est plus qu’un film, c’est une réalité rwandaise tel que nous n’avons pas l’habitude de la regarder. Ce film nous montre nous autres Rwandais tels que nous sommes.”
-Bishop John John Rucyahana, Président de la Commission nationale d’Unité et de Réconciliation.
“En regardant ce film, nous sommes dans l’obligation de constater que les Rwandais ordinaires ont une bonne longueur d’avance sur nous. Ils n’ont pas peur de dire la vérité, de montrer leurs sentiments.”
-Sheikh Mussa Fazil Harerimana, Ministre de l’Intérieur
CET AUTOMNE
Il y aura de nouvelles projections de MON VOISIN MON TUEUR en France, au Mémorial de la Shoah à Paris le 6 octobre, et aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois (du 13 au 17 octobre).autumn
L’édition française du DVD devrait également être disponible début octobre.
ENSEIGNER AU MAROC
Dans un tout autre registre, j’ai passé une grande partie du mois de juin à coacher neuf étudiants en master de réalisation à l’Ecole Supérieure des Atys Visuels de Marrakech. Je les ai suivis dans l’écriture de leur projet de film documentaire. J’avais déjà enseigné pour un ou deux jours mais je n’avais jamais passé autant de temps avec les mêmes étudiants. Ca m’a donné beaucoup d’énergie et je suis très fière d’avoir eu l’occasion de travailler avec ces jeunes talents qui représentent la nouvelle génération de cinéastes marocains. Je suis sûre que plusieurs de ces films vont se faire.
Et ICE PEOPLE…
… a été montré à Oslo à la Conférence de l’Année Polaire Internationale et à la Cinémathèque en juin.
Le film est toujours disponible sur Netflix aux Etats Unis. icepeopleb
En France, on le trouve sur le site d’Arte VOD et aussi en DVD à la demande sur le site d’Arte.
Et si vous êtes ailleurs dans le monde, vous pouvez bien sûr acheter un DVD sur www.icepeople.com.